Saint-Raphaël

Rénovation et aménagement intérieur et extérieur d'une maison de 204 m2 à St-Raphaël pour une famille de 5 personnes.

À Saint-Raphaël, entre mer et nature, cette villa baigne dans la lumière du Sud et retrouve une nouvelle vie à travers une rénovation écoresponsable, pensée comme une immersion entre intimité et révélation. Ici, chaque matériau raconte une histoire et dialogue avec son environnement.

Dès l’entrée, une cheminée en lévitation capte le regard. Plus qu’un simple élément fonctionnel, elle devient un élément sculptural, une frontière subtile entre l’espace d’accueil et la pièce de vie. Entourée d’une assise en pierre naturelle, elle semble flotter, jouant avec la lumière et l’ombre, créant une sensation de légèreté et d’ancrage.

Les courbes prennent ensuite le relais : dans la salle de bain, conçue comme une capsule arrondie, l’intimité est préservée tout en laissant filtrer la lumière à travers des cloisons ajourées. Plus loin, un grand canapé aux formes enveloppantes épouse l’espace de vie, renforçant cette impression de fluidité et de confort.

Un faux plafond sculpté dans l’espace de vie accompagne les volumes, créant un cocon immersif. Ce dialogue entre formes et matières se prolonge dans la cuisine, où le plafond reprend la silhouette de l’îlot central, structurant l’espace avec harmonie.

C’est à l’extérieur que la maison s’ouvre pleinement à la douceur du Sud. Sous la pergola, des voilages dansent au rythme du mistral, tamisant la lumière. Les teintes terracotta et les matériaux régionaux capturent l’essence de la Méditerranée, entre chaleur minérale et fraîcheur végétale.

Au cœur de cette rénovation, briques plâtrières et enduit à la chaux s’associent pour un rendu à la fois authentique, durable et confortable. Régulant naturellement l’humidité et la chaleur, la brique assure un climat intérieur sain et tempéré. L’enduit à la chaux, appliqué après un primaire d’accroche, renforce ces qualités tout en offrant une texture lumineuse et vivante.

Un projet où l’architecture ne se contente pas de structurer l’espace, mais l’habite, le sublime et le raconte.